La paix du ménage
Honoré de BalzacLe bal est donné chez le comte de Gondreville avec un étalage de luxe au milieu duquel une inconnue en robe bleue, discrète et timide, tranche avec l’arrogance et la frénésie du paraître qui règne dans ce lieu. Intrigués par cette jolie personne, le comte de Montcornet et le baron de la Roche-Hugon se livre à un jeu de pari : lequel des deux réussira à la séduire, elle qui est précisément la femme du comte de Soulanges. Des intrigues amoureuses se nouent par ailleurs, se défont ici, se renouent là.
La Paix du ménage est initialement paru en 1830 chez Mame et Delaunay-Vallée, dans Scènes de la vie privée. Ce roman court, dense, vif et incisif, est construit comme une pièce de théâtre sur l’unité de temps : une heure, l’unité de lieu : un bal. Contrairement à ce que le titre pourrait laisser croire, il ne s’agit en rien d’un roman bourgeois, mais d’une peinture étincelante de la vie mondaine sous l’Empire.
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