Les chemins de la misère
À partir de 1909, le journal de Tolstoï mentionne souvent les miséreux et les mendiants qui défilent chez lui à Iasnaïa Poliana. Dans ces trois chapitres, Tolstoï campe des personnages, décrit des atmosphères et nous donne à voir les situations qu’il dénonce. Il ne s’agit pas seulement d’un « essai », mais d’un texte qui a une vraie valeur littéraire et révolutionnaire.
On perçoit ici toute la modernité, on ose presque dire l’actualité de ses propos qui concernent le chômage, les entreprises qui ferment, les sans-logis ou les impôts injustes. La dénonciation de Tolstoï garde de nos jours toute sa force.
Traduit du russe, annoté et préfacé par Bernard Kreise.
L’avis des lecteurs :
« En centrant son propos sur les paysans et sur leurs conditions de vie extrêmement précaires, Tolstoï nous informe du contexte politique russe des années 1908 et dévoile son positionnement à l’égard du gouvernement russe, d’une part. Et des révolutionnaires, d’autre part. »
La Cause littéraire