Poutine échec et mat !

Garry Kasparov
Collection : Cave Canem
Parution : 01/10/2012
Pages : 32
ISBN : 9782851979636
Traduit de l’anglais par Myriam Dennehy.

Champion du monde d’échecs de 1985 à 2000, Garry Kasparov est également un célèbre dissident. Violemment opposé au système russe, il publie régulièrement des textes contre Vladimir Poutine, chef du gouvernement. Aujourd’hui, il risque cinq ans d’internement en camp pour avoir manifesté et s’être défendu contre le policier qui le menaçait.

Les textes de Garry Kasparov réunis dans ce recueil traversent des sujets divers, mais dont le socle demeure immuable : pour la justice et la liberté, contre la tyrannie de Poutine.

Extrait : 

« Pour donner l’illusion d’être un gouvernement légitime, le Kremlin autorise les procès en appel ; il est même signataire de la Convention européenne des droits de l’homme. Poutine mise sur le fait que la plupart des Russes n’ont pas les moyens de prendre un avocat et d’assurer leur défense. Les tribunaux, à la solde du Kremlin, maintiennent un semblant de justice pour ne pas s’attirer l’opprobre de la communauté internationale et voir la Russie exclue des traités internationaux. Poutine et ses acolytes risqueraient en effet de passer à côté de contrats juteux ; en d’autres termes, ils seraient frappés là où ça fait mal : leur portefeuille. Les oligarques devront bien finir par comprendre qu’il n’est pas dans leur intérêt de persécuter ceux dont le seul crime est d’avoir voulu s’exprimer. »

 

La presse en parle

 

« Le problème c’est que sous Poutine, aucun changement n’est possible. Comme en Égypte ou en Tunisie, il faut qu’un demi-million de personnes sortent dans la rue. C’est ensuite avec l’organisation de vraies élections que nous pourrons choisir les idées et les programmes. »
Interview pour Le Figaro

« Poutine ignore ce qu’est un compromis. Il doit garder le contrôle. La question n’est pas de savoir si Poutine donnera un jour l’ordre de tirer ; il est prêt à tout. La question est de savoir si il aura assez d’exécutants prêts à suivre ses ordres. »
Interview pour Libération