Le 29 septembre 2008, à l’orée d’une crise majeure du capitalisme mondial, le philosophe américain Michael Walzer publiait dans la revue qu’il dirige, Dissent, un article important, intitulé : « De la cupidité : qui est réellement responsable de la crise financière ? » L’argument de Walzer était simple, mais implacable : les politiques qui critiquent la cupidité des banquiers sont hypocrites, car c’est sur la soif du profit que repose l’ensemble de notre système économique libéral, et cela depuis ses fondations, à la fin du XVIIIe siècle. Quand la recherche du gain maximum est érigée en dogme, l’instabilité et les pires abus sont à craindre. C’est pourquoi, à la «main invisible» du marché, Walzer préfère la «main visible» de l’État.
Préface d’Alexandre Lacroix.
Traduit de l’anglais par Myriam Dennehy, et par E. Dupont et L. Thévenot
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