« BSC News » recense le Cahier Colette et « J’aime être gourmande » de Colette
mardi 22 novembre 2011
Un Cahier de L’Herne n’est jamais une entreprise anodine. Non plus une déambulation dans les sentiers battus. Plutôt une immersion réfléchie et exigeante, dans un univers réputé, balisé en long et en large mais qui réserve encore des surprises ou recèle des territoires arpentés de manière aléatoire.
Ainsi Colette, appelée en 1944 par Cocteau « plus gros mensonge de l’époque »ou encore « vieille danseuse nue du Lesbos Palace », avant que le même proclame solennellement, onze années plus tard, dans son discours de réception de l’auteure à l’Académie de Belgique « Jamais nous ne laverons assez Madame Colette de cette fausse bonhomie dont la légende l’affuble ». Cocteau en Frégoli, ce n’est pas une révélation. L’institution fut plus retorse avec celle qui lançait avec conviction « je veux faire ce que je veux ». On lui a tenu rigueur de bâtir une œuvre à l’écart des grands mouvements littéraires et idéologiques de la première moitié du XXe siècle.
Dirigé par Gérard Bonal et Frédéric Maget, ce volume regroupe 35 contributions, des textes, des lettres, des conférences inédites de Colette, des repères biographiques et un cahier iconographique : du lourd aérien résolu à démontrer l’heureuse singularité d’une œuvre.
Colette, dirigé par Gérard Bonal et Frédéric Maget
Coll. Cahiers
336 pages – 39 €
J’aime être gourmande, Colette
Présentation de Gérard Bonal et Frédéric Maget
Introduction de Guy Martin
Coll. Carnets
104 pages – 9,50 €