Georges Bernanos
Georges Bernanos, né le 20 février 1888 à Paris et mort le 5 juillet 1948 (60 ans) à Neuilly-sur-Seine, est un écrivain français, l’un des inspirateurs de la Résistance. Il est enterré au cimetière de Pellevoisin (Indre).
Après des études de droit et de lettres, Georges Bernanos milite chez « Les Camelots du roi », ligue d’extrême droite et collabore à divers journaux monarchistes, avant d’en diriger un à Rouen. Décoré après la Première Guerre mondiale, il se marie et devient inspecteur des assurances à La Nationale. Durant ses tournées, il rédige Sous le soleil de Satan dont le succès est éclatant, et lui permet, au seuil de la quarantaine, de se consacrer entièrement à la littérature. Il obtient le Prix Femina en 1929 pour La Joie puis connaît sa plus grande fécondité littéraire lors de son séjour à Majorque entre 1934 et 1937. Le Grand Prix du roman de l’Académie française récompense Le Journal d’un curé de campagne en 1936. Surpris par la guerre d’Espagne, il revient en France puis s’embarque pour le Paraguay et le Brésil, où il achève en 1940 Monsieur Ouine. Lorsque la guerre éclate en Europe, il multiplie les articles dans la presse brésilienne et devient l’un des plus grands animateurs spirituels de la Résistance française. En juin 1945, il vient poursuivre ce combat dans la France libérée, et écrit pour la presse de la Libération. Il passe ses dernières années en Tunisie où il compose l’un de ses chef-d’ oeuvre Dialogues de Carmélites, qui depuis sont joués sur toutes les scènes de monde.