La collection parisienne de L’Herne !
jeudi 23 avril 2015
Découvrez Paris en charmante compagnie de :
Colette
- de Nerval
J-K Huysmans
Casanova
Mihail Sebastian
Walter Benjamin
De la rive gauche à la rive droite, voyagez dans tout Paris aux bras de Joris-Karl Huysmans !
Ce joli Carnet de 128 pages regroupe les textes suivants :
*Paris : « La rive gauche, si tranquille autrefois, ne l’est plus. Quand je songe à ce que fut la Croix-Rouge, dans mon enfance, et ce qu’elle est maintenant ! Mais la carie de ce quartier tient à une cause spéciale, aux envahissements du Bon Marché… »
*L’emblème : « Sous le grotesque apparent de sa forme, ce monument décèle la suggestive beauté d’une parabole et suscite le douloureux intérêt de l’irrésoluble litige qui menace la vie du Vieux Monde à cette fin de siècle »
*A travers le jardin du Luxembourg : « Ce qui rend les jardins de Paris si ravissants et si envié, c’est l’admirable accordance qui existe entre eux et la population des quartiers qu’ils avoisinent »
*Le parc Monceau : « Ici, rien de semblable ; aussi l’artiste goûte-t-il de pures délices, alors que défilent devant lui, dans de correctes allées, des équipages de luxe, alors que bruissent les tons tapageurs des jupes dans les fonds ménagés des arbres, alors que rient les faces peintes des Parisiennes dans des grottes fardées »
*Tabatières et riz-pain-sel : « Au fond d’une immense brasserie encombrée de billards, une porte s’ouvre, pavoisée de drapeaux tricolores et agrémentée de cartouches contenant, peintes sur carton, des lyres. L’endroit est spécial, unique dans Paris, d’une allure tout à la fois soldatesque et bonhomme »
*Robes et manteaux : « Alors, les conversations commencent, dans l’atelier ; les hommes sont sur le tapis – les apostrophes se croisent »
*Une goguette : « C’est dans l’un de ces endroits, devenus, aujourd’hui, de véritables bouges, que je mènerai le lecteur, s’il n’a point l’odorat trop sensible et le tympan trop faible »
*Le Sommeil de l’Amour : « Son joyeux boniment, ses roulements de tambours, ses cliquetis de cymbales, jetaient un peu de gaieté dans le morne silence de la rue qui s’allongeait, interminable, dans cette dernière étape des vieux rentiers, l’arrondissement désolé de Vaugirard »
*Le boulevard Montparnasse : « Ce ne sont que buveurs attablés sur le trottoir, bouteilles épuisées, garçons qui trimballent, en courant, des carafes et des chopes, marmailles qui rampent derrière les chaises »
*Un petit coin : « Trois boutiques ressortaient, l’une avec sa teinte de sang de bœuf séché, l’autre avec sa devanture noire, la troisième avec ses tons de vieux chocolat »
*Chroniques parisiennes : « Je ne voudrais point, cependant, me séparer de vous, ami lecteur, sans avoir consacré quelques lignes au souvenir de la pauvre Déjazet »
*Effet de soir : « Vent, brume, pluie, tourbillon furieux qui enfle les jupes ou colle le paletot contre les jambes, c’est tout le Carrousel, le soir, alors qu’à la fin de l’automne la bise souffle à plein cor ses navrantes fanfares »
*La marchande de petit noir : « J’admire cette femme chassieuse, détraquée, alors qu’enfouie dans la guérite de ses vieilles loques, elle recueille cette perle fauve qui miroite et tremblote à la cime de son pif… »
PARIS // Coll. Carnet de L’Herne // Joris-Karl Huysmans
978 285 197 301 6 // 7,50€ // En librairie le 10 juin 2015