S’il est un travail vivant – mode d’activité essentiellement humain – c’est d’abord le travail manuel, méprisé par les Anciens, véritable levier qui met le monde en mouvement et pivot spirituel de la communauté réconciliée. Il faudra libérer le travail, pour que naisse une société d’hommes libres, pour qu’autour de la production se cristallise la fraternité. Il appartient aux travailleurs de se réapproprier l’appareil productif, pour que s’élargisse « peu à peu le domaine du travail lucide ».

Avec le travail ainsi entendu, l’homme sort de l’imaginaire et se conforme « au vrai rapport des choses ». Le travail peut devenir transfiguration. Il peut être une « forme de sainteté ».

La presse en parle :

« Simone Weil livre sa conception d’une société d’hommes rendus libres par la libération du travail. Elle explique comment les travailleurs, en se réappropriant l’appareil productif, peuvent élargir la fraternité et créer un pivot spirituel pour une communauté réconciliée. »
Livres Hebdo

« Ce qu’elle dit du travail ou du déracinement est inspiré par ce qu’elle a vécu en usine. Ce qu’elle dit des partis politiques est extrêmement lucide et plus que jamais actuel. »
Croire et vivre