La globalisation : une question spirituelle
Collège des BernardinsIntroduction au séminaire de la Chaire par Andrea Riccardi (2013) : dans son inauguration, Andrea Riccardi, désigné comme président de la Chaire du Collège des Bernardins, soulève la question de la place du chrétien dans la globalisation. Il invite la société à ne pas négliger la question religieuse dans la compréhension de la globalisation. Il présente d’abord la globalisation comme une perte des repères, et lance un appel à l’évangélisation face au déclin du christianisme dû au phénomène de sécularisation et au choc des cultures.
Riccardi s’interroge donc sur « les formes que prend et les problèmes que soulève le fait de vivre en chrétien dans un monde qui a changé. »
Le collège des Bernardins : Initialement, cette abbaye construite au 13ème siècle, fut créée pour servir de lieu d’études et de recherches au cœur de la pensée chrétienne. Son fondateur, Etienne de Lexington, abbé de Clairvaux, accueille des milliers de jeunes moines cisterciens afin qu’ils puissent étudier la théologie et la philosophie. Pendant plus de quatre siècles le collège des Bernardins contribue au rayonnement intellectuel de la ville et de l’Université de Paris. Le XVIIIème siècle reste une période de déclin pour le Collège, qui, après la Révolution, est vendue en 1791 comme bien national. Le bâtiment principal resté la propriété de Paris est utilisé à des buts divers. En 2001, le bâtiment est finalement racheté à la Ville par le Diocèse de Paris. En 2008, après quatre ans de travaux, le collège renoue avec sa vocation initiale, en devenant un lieu de recherche et de débats pour l’Eglise et la société, sur la question de l’Homme et de son avenir. Et pour la première fois de son histoire, il est ouvert à tous.