Le crépuscule des idoles
» Cet écrit – le titre le révèle – est avant tout un délassement, une tache de lumière, un bond à côté dans l’oisiveté d’un psychologue. Peut-être est-ce aussi une guerre nouvelle ? Et peut-être y surprend-on les secrets de nouvelles idoles ?…
Ce petit écrit est une grande déclaration de guerre ; et pour ce qui en est de surprendre les secrets des idoles, cette fois-ci ce ne sont pas des dieux à la mode, mais des idoles éternelles que l’on touche ici du marteau comme on ferait d’un diapason, – il n’y a, en dernière analyse, pas d’idoles plus anciennes, plus convaincues, plus boursouflées… Il n’y en a pas non plus de plus creuses. Cela n’empêche pas que ce soient celles en qui l’on croit le plus ; aussi, même dans les cas les plus nobles, ne les appellet-on nullement des idoles… «
Traduction d’Henri Albert (1899)