Nuits d’octobre
Gérard de NervalLes Nuits d’octobre parurent en plusieurs livraisons dans « L’Illustration », d’octobre à novembre 1852. Proche de l’inspiration de Rétif de la Bretonne, dont il admirait Les Nuits de Paris, Nerval profite d’une évocation pittoresque de promenades autour de la capitale (comme il le fera dans Promenades et souvenirs) pour gentiment mettre en cause le réalisme. Sous l’apparente insignifiance des anecdotes, on lira en effet tout autre chose, qui, dans le mélange d’onirisme et de quotidienneté, annonce les errances surréalistes…