Soliloque du prisonnier
Charles MaurrasLe Soliloque du prisonnier est un texte à part. Ni écrit de combat, ni essai littéraire, il était destiné à être publié en espagnol dans un journal sud-américain. D’où la clause de style, Maurras y fait parler Maurras. Il défend la « latinité » ou plutôt une certaine idée de la « latinité », alors qu’à la même époque, l’Europe se construisait sur des bases marchandes.
Une « méridionalité » plus spirituelle que géographique, aux vastes contours mais sans ambition impériale, qu’illuminerait le soleil d’Apollon. Rien à voir avec l’« abominable utopie » d’une « Europe confédérée sous la direction de l’Allemagne », chère à Déat et autres Luchaire.
Avec la préface de François L’Yvonnet.
La presse en parle
« Ces pages (dont deux anciens textes en annexe) captent l’attention par l’intérêt de leur auteur pour la politique internationale de l’avenir, en ces années fondatrices d’un nouvel équilibre mondial.«
Catholica
« Le Soliloque est un livre d’idées, d’idées politiques mais d’idées pures, c’est un discours qui renoue avec l’esprit des oeuvres de jeunesse – on y retrouve le charme d’Athinéa, la profondeur de l’Avenir de l’intelligence – mais écrit avec la sûreté, la fermeté et l’expérience de l’homme mûr. »
La revue critique