Un rasta à Berlin, suivi de Ma parente d’Arequipa
Mario Vargas Llosa« – C’est ça votre fils ? me demanda mon accompagnatrice.
Oui, pour difficile qu’il fût de reconnaître en lui un hominidé, c’était lui. Il était apparu en fin de queue des passagers en provenance de Londres, et, à travers la vitre de séparation, il me dit bonjour. “La police va lui interdire l’entrée du territoire, pensais-je. Ils vont l’expulser comme indésirable.” Mais on le laissa passer. »
« Elle savait dire ses prières, faire la révérence aux grandes personnes et donner des ordres aux domestiques, mais elle n’avait pas encore appris à lire ni à écrire, quand un jour, après une fête de famille où circulèrent à foison biscuits, galettes, brioches, on la conduisit chez les bonnes sœurs épouser le Seigneur. «
« Six serviteurs portaient son trousseau dans les rues curieuses : les habitants sortaient sur le pas des portes pour la regarder, lui faisaient adieu de la main, versaient une larme. »
Avis des lecteurs