Un trouble de mémoire sur l’Acropole
Sigmund Freud« L’après-midi de notre arrivée, quand je me trouvai sur l’Acropole et que j’embrassai le paysage du regard, il me vint subitement cette étrange idée : Ainsi tout cela existe réellement comme nous l’avons appris à l’école ! […] S’il est permis de comparer de si petites choses avec des événements infiniment plus grands, Napoléon Ier, le jour de son couronnement à Notre-Dame, ne s’est-il pas tournée vers l’un de ses frères – je crois que c’était Joseph, l’aîné – en disant : « Que dirait Monsieur notre père s’il pouvait être ici maintenant ? » […] Tout se passe comme si le principal, dans le succès, était d’aller plus loin que le père et comme s’il était toujours interdit que le père fût surpassé. »
Sigmund Freud, 1936.
Présentations de Roger Perron
Docteur es Lettres et Sciences humaines, Directeur de Recherche honoraire au CNRS, psychanalyste membre titulaire (formateur) de la Société psychanalytique de Paris. Il a poursuivi une triple carrière de chercheur, d’enseignant et de psychanalyste praticien ; il a publié ou dirigé une trentaine d’ouvrages, principalement dans les zones de la méthodologie de la recherche, de la psychologie clinique, de la psychanalyse.